Solennité de la Divine Miséricorde 2012[:]


L’Église Catholique toute entière célèbre dès ce samedi soir la solennité de la Divine Miséricorde, le dimanche après la Pâques. Qu’elle Joie, qu’elle Grâce, quel Cadeau le Père Bienaimé nous fait par son Fils par cette fête!

J’ai personnellement fait l’expérience de la Bonté de Dieu en cette solennité il y a quelques années de cela. Ceci coïncidait avec le décès de notre très cher Pape Jean Paul II. Cette année là, je décidais de faire la neuvaine débutant le vendredi saint, et je reçus plein de grâces. Ma vie allait changer cet instant là, mais basculer complètement quelques années plus tard à Ars au sanctuaire du Saint Curé d’Ars. 

Il faut dire que bien que j’ai expérimenté la proximité de Dieu dans les évènements qui me sont arrivés quelques années auparavant, c’est seulement à Ars que j’ai réalisé combien Dieu est Amour; combien il est Bon. C’est auprès de ce Saint curé de campagne que j’ai découvert en profondeur le sens de cette grande fête que nous célébrons.

Cette phrase du Saint Curé me rejoint tous les jours, mais plus particulièrement encore en cette célébration de la Divine Miséricorde 2012 :

« Venez à la communion, venez à Jésus, venez vivre de lui, afin de vivre pour lui ». Et cela, même si le péché harcèle l’homme « Ne dites pas que vous n’en êtes pas dignes. C’est vrai vous n’en êtes pas dignes, mais vous en avez besoin… ». 

On voit donc comment Notre Seigneur après avoir vaincu la mort par sa résurrection vient nous restaurer au plus profond de notre détresse, de notre Humanité, de toute situation difficile dans laquelle nous nous retrouvons. Il vient nous redire combien il nous aime, combien tout ne s’est pas achevé à la croix, ni à la résurrection, mais que sa Bonté et Son Amour nous suivent tous les jours à chaque instant.

Ô quel Dieu Admirable, quel Dieu aimant, quel Dieu si proche et si Bon. Son Amour pour nous a été tellement si fort qu’il a continué et continue encore à manifester sa proximité à notre époque. Sa révélation comme Jésus Miséricordieux à Sainte Faustine est une preuve encore actuelle de sa proximité avec l’Homme. Oui, de sa proximité avec l’Homme, quand bien même il n’a pas l’impression que son Dieu est auprès de lui dans les pires moments de sa vie. 

J’ai une pensée en ce jour, en cette fête pour tous ceux qui souffrent de différents maux : la maladie, l’abandon, le rejet, l’oppression, la vieille difficile, l’handicap… Car vous n’êtes pas seuls. Le Christ est là près de vous parce qu’il vous aime tant et que son Amour n’a pas de limite. Il est près de chacun de vous et vous dit encore qu’il vous aime tous et que vous avez du prix à ses yeux.

Souviens-toi, qu’ils n’existent pas de situations sans issus tant que l’on peut dire “JESUS J’AI CONFIANCE EN TOI”.

Oui, il t’invite ce soir à le lui redire à chaque instant. Toi qui souffres, toi qui te sent si seul, si démuni, si abandonné, tournes-toi vers lui parce qu’il t’aime. Fais-lui confiance et tu ne seras jamais déçu. Il veut te restaurer. Comme Saint Thomas en ce deuxième dimanche de Pâques, contemple le côté ouvert du Christ, avance près de lui, il te le demande. Approche ta main et met la dans son côté. Puise y les forces dont tu as besoin. Car de ce côté jaillirent de l’Eau et du Sang pour ton salut. Dans ce sens, Le Saint curé d’ars disait :

« Quand on est conduit par un Dieu de Force et de Lumière, on ne peut pas se tromper. C’est lui qui nous fait distinguer le vrai du faux et le bien du mal ».

Donc tu ne peux te tromper en lui faisant totalement confiance, en t’abandonnant en lui de façon INCONDITIONNELLE.

Ainsi, en prenant exemple sur le Saint d’Ars, tu pourras lui dire ce jour et chaque jour de ta vie :

Je t’aime, ô mon Dieu, et mon seul désir est de vous aimer jusqu’au dernier soupir de ma vie.

Je t’aime, ô Dieu infiniment aimable, et j’aime mieux mourir en vous aimant que de vivre un seul instant sans vous aimer.

Je t’aime, ô mon Dieu, et je ne désire le ciel que pour avoir le bonheur de vous aimer parfaitement.

Je t’aime, ô mon Dieu, et je n’appréhende l’enfer que parce qu’on y aura jamais 
la douce consolation de t’aimer.

Ô mon Dieu, si ma langue ne peut dire à tout moment que je t’aime, du moins je veux que mon cœur te le répète autant de fois que je respire.

Ah ! Fais-moi la grâce de souffrir en t’aimant, de t’aimer en souffrant, et d’expirer un jour en t’aimant 
et en sentant que je vous aime.

Et plus j’approche de ma fin, plus je te conjure d’accroître mon amour et de le perfectionner.

Ainsi soit-il.

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