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Béni sois-tu, Ô Dieu qui donne la vie, et qui m’a donné la vie un vendredi d’octobre 1983.
Béni sois-tu, Ô Dieu qui m’a donné une famille, une mère, des frères et des sœurs. Je ne suis pas venu seul au monde, mais parmi les miens, entre les mains de ceux et et celles que tu as choisis pour moi.
Béni sois-tu, Ô Trinité Bienheureuse, Toi qui, huit années plus tard, m’as introduit dans ton intimité par mon Baptême.
Béni sois-tu, Ô Trinité Bienheureuse qui, à ma dixième année, est venue me rejoindre dans mon humanité pècheresse à travers le sacrement de l’Eucharistie pour faire route avec moi.
Béni sois-tu, Esprit créateur, qui a fait de moi un adulte dans la foi à ma onzième année de vie lorsque, le jour de ma confirmation, tu es venu faire de moi ta demeure et ton temple.
Béni sois-tu, Ô Trinité Bienheureuse, Toi qui m’a soutenu durant toute mon adolescence et m’a accompagné dans ma vie humaine, spirituelle et intellectuelle.
Tu as conduit mes pas et m’as tenu par la main malgré mes égarements. Pour cette merveille, Béni sois-tu.
Au séminaire sainte Thérèse de Mvolyé, Tu m’as introduit à l’école de la vie. Pour cette merveille, Béni sois-tu.
Au Gabon, Tu m’as davantage appris à sortir de moi et de mes préjugés pour aller à la rencontre de l’autre dans sa différence. Pour cette merveille, Béni sois-tu.
En France, Tu m’as encore appris à m’ouvrir à la diversité et à la différence. Pour cette merveille, Béni sois-tu. Je m’y suis égaré, mais ta Mère, à Lourdes, m’a ramené au pied de ta croix. Pour cette merveille, Béni sois-tu.
Je me suis encore laissé séduire par la vie du monde, et ton serviteur, saint Jean-Marie Baptiste Vianneym m’a conduit dans l’immensité de ton cœur très compatissant et miséricordieux. Pour cette merveille, Béni sois-tu.
Dès ma vingt-cinquième année de vie, j’ai traversé des déserts, en quête de sens à ma vie tantôt au bon endroit, tantôt au mauvais endroit. Et Tu m’as conduit au Carmel, où, Tu m’as introduit dans ton intimité à travers l’initiation à l’oraison et le goût des Saintes Écritures. Pour cette merveille, Béni sois-tu.
Comme Jonas, j’ai fui par peur de te donner ma vie, par peur de tout laisser les choses du monde. Mais, Tu m’as rattrapé de l’autre côté de l’océan pour m’offrir une alternative. Pour cette merveille, Béni sois-tu.
Béni sois-tu, Ô Trinité Bienheureuse, Toi qui me soutiens dans cette voie où tu m’as mené et dont je ne comprends pas toujours le sens.
Au seuil de l’automne de ma vie, de ma trentaine, au quotidien, Tu viens faire route avec moi au cœur de mon expérience de vie humaine et chrétienne. Pour cette merveille, Béni sois-tu.
Parce que je compte sans relâche sur Toi et que j’ai l’assurance que Tu seras sans cesse présent dans ma vie, je peux regarder avec accalmie vers l’avenir. Pour cette espérance que Tu mets dans mon cœur, Béni sois-tu.
Béni sois-tu, Père, pour ta bonté et ta présence dans ma vie depuis ces trente années de vie. Pour les rencontres, pour les clins d’œil de ton Esprit, pour la patience et l’amitié de ton Fils, mon Sauveur, sois glorifié.
Béni sois-tu, Ô Trinité Bienheureuse, Toi qui, à cette étape de ma vie, m’appelles à la CONFIANCE et à l’INTIMITÉ avec toi.
Saint-Esprit, Toi l’Amour qui unit le Père et le Fils, et avec qui vous êtes Un, je consens à me laisser guider par toi comme un enfant. J’accepte de continuer la marche de cette vie dans l’abandon, et que la volonté de Dieu en moi se fasse.
Ainsi soit-il.
© Léandre Syrieix.
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